Timeline
Time Line
I - La Grande Mère - Dans les cultes à Mystères, dits chtoniens, prédominance universelle de la figure de la Grande Mère - sociétés matristique- la Jeune Fille
II - L'Amant -
III - Cultes Dionysos, Orphisme, Osiris, Attis - Hiérogamie - Sacrifice - Troubles à Rome
III - Miracle Grec - Parti Démocratique
IV - Oracles d'Apollon
V - Sages Hyperboréens
VI - Pythagore et sa Secte - Théocratie - Réaction
VII - Pythagore dans le Platonisme et le Néoplatonisme
VIII - Orphisme et Pythagorisme
IX - Survivances du pythagorisme à Rome
X - La religion solaire de Syrie - Héliogable - Sol Invictus
XI - Mithra
XII - Les acteurs du Polythéisme - Apolonius, Numénius,Artapan
XII - Anthropologie de la Religion - Succès du christianisme et changement des moeurs - Influence du judaïsme IX - Comparaison aux doctrines perses - Zoroastre
XIII - les Gnostiques - Les Manichéens - les Cathares - Fidèles d'Amour
XIV - Hermétisme - Alchimie - Table d'Emeuraude - Arabes - Soufisme
XV - Question des Templiers
Recherches sur Venise
XVI - Renaissance de l'Hermétisme à Florence et dans l'Italie -
XVII - Les cénacles hermétistes de France, Allemagne, Espagne
XVIII - La Réforme - la réforme Hermétique - Luther et Bruno - Spirituali - Erasme
XIX - Rose-Croix et FM - Glorieuse Rev
Science, Empirisme
Shabbatai Zevi
XX - Illuminisme et Rite du XVIIIe
XXI - Révolution Françaises
XXII - Matérialisme, Socialisme, Malythusianisme
XXIII -
Charbonnerie - Jeune Europe
- Misraïm - Protocoles des Sages de Sion
Réseau Occultistes
concerne la lutte
Vers 1630 - Notons au passage qu'il reprend un nom, celui de Rose-Croix d'Or, que Petrus Mormius avait déjà utilisé en 1630 dans son Arcanes très secrètes de toute la nature dévoilée par le collège rosarien. Ce dernier est l'auteur d'une légende qui veut que Frédéric Rose, qui aurait vécu dans le Dauphiné, ait fondé en 1622 une société secrète de trois membres : la Rose-Croix d'Or. Quoi qu'il en soit, le terme de " Rose-Croix d'Or " va connaître une certaine fortune et quelques-uns de ses règlements se retrouveront plus tard dans les instructions du grade maçonnique-rosicrucien des Princes Chevaliers Rose-Croix.
1666 - Shabbatai Zevi
En 1710-14, soit sept ans avant la publication de la Constitution d'Anderson, Samuel Richter / Sincerus Renatus, un pasteur luthérien originaire de Silésie à tendance piétiste, qui se disait disciple de Paracelse et de Jacob Boehme, publie La vraie et parfaite préparation de la Pierre Philosophale de la Fraternité de l'Ordre de la Croix d'Or et de la Rose-Croix, appelée aussi Rose-Croix d’Or. Il reprend aussi certains règlements de l'Ordre des Inséparables, un ordre alchimique fondé en 1577.
Vers 1750 - Fondation des Frères Asiatiques
1757 - Le Grade de Rose-Croix
Une correspondance échangée en juin 1761 entre les maçons de Metz et ceux de Lyon nous apprend que les lyonnais pratiquent un grade inconnu de leurs frères de Metz, celui de Chevalier de l'Aigle, du Pélican, Chevalier de Saint André ou Maçon d'Heredom, autres désignations du grade maçonnique de Rose-Croix.
Le discours qui accompagne une autre version de ce grade évoque l'origine de l'Ordre en se référant aux Sabéens, les Brames, les Mages, les Hiérophantes et les Druides qu'il présente comme les ancêtres des Rosicruciens. Les Rose-Croix y sont montrés comme les héritiers d'une chaîne d'Initiés dont les maillons sont les Égyptiens, Zoroastre, Hermès Trismégiste, Moïse, Salomon, Pythagore, Platon et les Esséniens. Cette lignée rappelle celle qu'évoquait Michael Maier dans le Silentium Post Clamores (1617) en reprenant l'idée de Tradition Primordiale chère à l'Hermétisme de la Renaissance. On retrouvera cette notion dans le Régulateur des Chevaliers Maçons ou les quatre Ordres supérieurs suivant le régime du G... O... (1801).
C’est pratiquement lorsque naît l'Ordre de la Rose-Croix d'Or d'Ancien Système, qu’apparaît le haut grade de Rose-Croix à l'intérieur de la Franc-Maçonnerie. Son existence est attestée pour la première fois en 1757 sous le nom de Chevalier Rose-Croix, dans les activités de la loge des Enfants de la Sagesse et La Concorde. Ce grade de Rose-Croix est très vite considéré comme le nec plus ultra de la maçonnerie. Il est le septième et ultime grade du Rite Français de 1786, et le dix-huitième du Rite Écossais Ancien et Accepté. Il présente cependant une spécificité qui va susciter de nombreux débats. En effet, alors que l'ensemble des grades maçonniques insistent sur l'universalité de la sagesse, ce grade est spécifiquement chrétien. C'est la raison pour laquelle certains Francs-Maçons tenteront de le déchristianiser au XIXe siècle en proposant une interprétation philosophique de son symbolisme
Dans son Étoile Flamboyante (1766), le baron de Tschoudy y voit " le catholicisme mis en grade ". Il est vrai que sa symbolique ne renvoie pas aux thèmes que l'on retrouve dans le Rosicrucianisme du XVIIe siècle. Il n'évoque pas Christian Rosenkreutz, mais met en scène le Calvaire au Golgotha, puis la Résurrection du Christ et comporte des agapes où l'on partage le pain et le vin, une cérémonie qui s'apparente à la Cène. Au cours de son initiation à ce grade, le récipiendaire revit l'errance qui suivit la destruction du Temple de Jérusalem. Il cherche la Parole Perdue et son voyage lui permet de découvrir la Foi, l'Espérance et la Charité, trois vertus. Enfin, le sens secret de I.N.R.I. lui est révélé.
Les plus anciens rituels du grade de Rose-Croix datent de 1760 (Strasbourg) et 1761 (Lyon), c'est-à-dire juste quelques années après l'apparition de la Societas Roseæ et aureæ crucis de Francfort.
1755 - Jacob Franck se déclare le successeur
1779 - Le Rite de Crata Repoa est apporté à Narbonne.
1794 - Le révolutionnaire Junius Frey, frankiste et Frères asiatiques,est compromis dans l'affaire François Chabot, et guillotiné.